Le vieux Lampertheim

© Leo Schnugg, Der von Tierstein, 1911.
  • Le vieux Lampertheim

    Lampertheim possède de nombreuses maisons traditionnelles à colombages datées du XVIIe au XIXe siècle. On remarquera particulièrement celles situées place des Tilleuls (n° 1, 2, 3)  et rue de Mundolsheim (aux n° 2, 5, 7, 14, 16, 18). Cette dernière, la ferme Schweitzer, date de 1683, et son portail de 1773. Ses colombages sont en forme de chaise curule. A voir aussi : les maisons de la rue Principale (aux n° 11 et 19), de la rue Leh (n° 1), de la rue de Pfettisheim (n° 6, 14 et 18) de la rue de Pfulgriesheim (n° 4, 7, 14, 22), de la rue de l'Eglise (n° 11 et 13) et de la rue Etroite (n° 9 et 22).

    De la fin du XIXe siècle, après l'annexion allemande, on admirera en particulier les deux églises, catholique et protestante (rue Principale et rue de l'Eglise), ainsi que la mairie (rue de Mundolsheim). Dû aux architectes Haug et Brion, ce bel édifice construit en 1896 dans le goût de l'époque marque l’importance de sa fonction par son porche, son balcon d'honneur et son clocheton. Un chef d'oeuvre orne le grand escalier : une grande huile sur toile réalisée par Léon Schnug (1878-1933), l'un des artistes les plus marquants du Strasbourg du tournant du siècle. Elle a été réalisée en 1911, à l'époque où Schnug travaillait sur la réalisation des fresques du château du Haut-Koenigsbourg, tout juste restauré par la volonté de l'empereur Guillaume II d'Allemagne. Exécutée dans le style des miniatures médiévales et de son travail du moment au château, elle met en scène un tournoi de chevaliers.
    L'oeuvre de l'enfant du pays a été achetée par la commune en 1987. On est libre d'entrer l'admirer aux horaires d'ouverture de la mairie.
    Schnug est enterré au cimetière de Lampertheim.

    Transports en commun
    Arrêt : Lampertheim Mairie (bus n° 73)
    Type de lieu
    Maison ou quartier remarquable

    A retrouver dans la galerie